Najia Mehadji est née en 1950 à Paris.
Najia Mehadji est diplômée de l’Université Paris 1 Sorbonne, où elle a soutenu en 1973 son mémoire sur Paul Cézanne, et de l’École des Beaux-Arts de Paris.
Dès les années 80, l’œuvre de Mehadji effectue une synthèse entre un art contemporain qui renouvelle la peinture et des éléments de l’art islamique tels que la coupole, le polygone, le floral, l’arabesque ou la calligraphie, au bénéfice de nouveaux concepts et de nouvelles formes au sein desquels l’artiste invente son propre style.
Ses œuvres ont récemment été exposées dans une importante rétrospective La trace et le souffle au Musée d’Art Moderne de Céret, France (2018), dans les expositions L’invention du geste, galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca, Maroc (2018), et Al Musiqa, Philharmonie de Paris, France (2018). En 2019, la fondation ONA lui consacre une première rétrospective au Maroc se déroulant en deux volets : Le trait et la forme, 1985 – 2018 et Le flux et la danse, 2011 – 2018, respectivement aux Villas des Arts de Casablanca et de Rabat.
Ses œuvres font partie de nombreuses collections dont l’Institut du Monde Arabe (France), le Fonds National d’Art Contemporain de Paris (France), le Musée d’Art Moderne et Contemporain du Centre Georges-Pompidou (France), le Musée des Beaux-Arts d’Amman (Jordanie) et le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (Maroc).
Najia Mehadji vit et travaille entre Paris et Essaouira.